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Val Bellino
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fresques du XVIII° siècle
Trinité
Saint Roch
Saint Roch
En 1244, à la suite d’une révolte populaire à Briançon , capitale du Dauphiné, la ville signe un accord qui octroie l’autonomie aux communautés du Haut Val de Susa, Val Chisone ; Briançonnais, Queyras et Haut Val Varaita. Le nom choisi pour la nouvelle Fédération est " Escartons ", du verbe " escartonar ", répartir les impôts.
Dans le Haut Val Varaita, en font partie Casteldelfino , Pontechianale, Bellino et Chianale et l’ensemble est connu avec le nom de " Chastelada ", la Châtellerie. Avec leur maisons en pierre, leurs toits en ardoise et leurs ruelles étroites, ces communes sont encore aujourd’hui des haut lieux de l’architecture alpine.
Trinite
Les lieux de culte de la « Chastelada » sont toujours de petite dimension . A Bellino on trouve dans la bourgada Chiesa la gracieuse paroissiale de Saint Jacques, qui a gardé son clocher roman-gothique avec fenêtres géminées et à la flèche monolithique. A l’intérieur, des chapitaux décorés de motifs végétaux et de « têtes coupées », un bénitier roman en forme de lion couché et un baptistère de 1486, oeuvre des frères Zabreri . A Chianale , les deux églises ( Saint Antoine et la paroissiale de Saint Laurent) sont reliées par un ancien pont en pierre. La première, qui foncionna de 1459 à la fin du XVII, a un clocher mur à trois ouvertures et un petit porche qui abrite le portail orné d’un motif en dents d’engrenage. De l’autre côté de la rivière, la paroissiale du XVII, avec un remarquable autel baroque en bois polychrome de style briançonnais.
Sur la paroi extérieure de l’église Saint Jacques à Bellino il y a une pierre portant l’image d’un visage humain encadré d’une opulente chevelure qui flotte dans le vent. Certains ont cru reconnaître dans ce mystérieux personnage Bélénus, le dieu celtique du soleil, qui était dans l’antiquité vénéré dans ces vallées et auquel le village de Bellino devrait son nom.
Mais ici on vénérait aussi la Lune : une tradition locale identifiait dans sa surface rugueuse la forme d’un corps humain : celui du héros mythique Meogin, qui aurait un jour essayé de monter sur la lune pour y mettre le feu au moyen d’un fagot de rhododendrons. Mais sa tentative échoua, et Meogin ne put jamais plus revenir sur terre.
Deux Trinités sur des maisons particulières
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