S. Giovanni Battista
Piazza martiri della Libertà, 3 (Tel. 831051 - Istituto Salesiani - Oulx - Vicolo S. Giusto, 8)
Late Gothic-Renaissance parish church built at the beginning of the 16th century. The facade is behind a Gothic arch supported on two columns and incorporates an interesting doorway dated 1512. The three-nave interior contains frescos from the 15th and 16th centuries.

S. Cristoforo (Oulme)
(Tel. 831051 - S. Giovanni Battista Parish c/o Istituto Salesiani - Oulx Vicolo S. Giusto, 8)
Chapel with a huge fresco depicting Jesus on the saint’s shoulders on the facade. There is another fresco dated 1533 to the side.

 

Eglise de Salbertrand

 Eglise Saint Jean Baptiste

(sur la route entre Oulx et Suze )

référence : Gabrielle Sentis, L'art en briançonnais, tome I, La peinture au XVè, p. 117-119

 

   

  1.  Saint Eloi ou Saint Vincent Ferrier  remet la jambe d'un cheval

  2. Vierge de miséricorde

  3. Saint Roch

  4.  saint Sébastien 

  5. saint Jean-Baptiste dans le choeur, 

  6. une Vierge de Miséricorde,

  7.  saint Roch et son chien, 

  8.  A l'extérieur, les Péchés Capitaux très effacés.

 

Vices et vertus

 

 

 

L'église Saint-Jean-Baptiste de Salbertrand mérite une visite approfondie : elle date du XIII siècle, mais fut remaniée en 1506, elle est précédée par un porche ogival de 1536, aux piliers timbrés (les lys de France. Le portail marie très heureusement peinture et sculpture avec l'ange et la Vierge d'une Annonciation peinte, Dieu le Père domine la grande fleur (le lys où s'épanouit un arc en accolade. La Pietà du tympan est, hélas, assez abîmée. L'ensemble est signé : « Fecit Mattheus Roude, 1512 », sans doute un parent de Jehan Boude, auteur des fonts baptismaux de Saint Hippolyte à Bardonnèche en 1567, où son nom figure avec les écussons de Bardonnèche, France et Dauphiné. Cette famille était du Mélézet où Messire Sixte Roude fut curé vers 1680. L'église (le Bousson près de Césanne, achevée en 1514, possède le même élégant portail, muni d'une très belle serrure aux dauphins, mais Matthieu Roude a préféré signer son oeuvre sur un chapiteau à droite du choeur où nous voyons aussi le Tau des Antonins et l'original rébus de Rémy Fatin avec sa couronne, qui se retrouve à l'église de Château-Beaulard. Cet architecte a bâti quatre églises en Briançonnais, d'autres sont-elles encore à découvrir ?

Dans la nef de Salbertrand, nous apparaissent sur les chapiteaux ou fonts baptismaux, les lys héraldiques et notre dauphin.  Plusieurs fresques décorent les murs :

Dans ce qui fut la " villa " romaine de Salae Bertae, les anciens documents attestent la présence, en 1057, d’une église romane dont il ne reste désormais que les chapiteaux et la base du clocher. L’ensemble de l’édifice visible aujourd’hui fut construit entre le XIV et le XV. La Paroissiale offre de très belles fresques qui sont parmi les rares peintures de la vallée signées et datées : Giovanni Dideri di Avigliana, 1508. L’auteur représente ici les Vies des Saint Ermites Paul et Antoine, ainsi qu’une Vierge de Miséricorde où Marie se présente comme l’Eglise même, accueillant sous son manteau la cohorte des fidèles.

  Le limousin Saint Eloi, peu connu dans les vallées occitanes, était généralement représenté comme maréchal ferrant ou comme orfèvre. Il aurait en effet travaillé dans la boutique d’un forgeron avant de devenir un grand orfèvre et ciseleur et de signer des oeuvres magnifiques, telles que la châsse de Saint Martin de Tours, le mausolée de Saint Denis ou le trône du roi Clotaire II. A Salbertrand, ainsi que dans l’église de Bernezzo, Val Grana, préférence est donné au côté plus humble de son histoire : la fresque nous montre Eloi qui recolle miraculeusement la patte à un cheval.

 La tradition médiévale des « Mystères » prit de si fortes racines dans ces vallées que ces représentations sacrées sur les parvis des églises continuèrent ici jusqu’au XVIII. Centrés sur les histoires des Saints Martyres, ces manifestations de religiosité collective visaient à exalter l’image exemplaire du Saint et à transmettre aux fidèles la crainte du péché. Il nous reste des textes célèbres , tes que le Mystère de Saint Jean le Baptiste de Salbertrand (1546), de Saint Sébastien de Chiomonte (1725) et de Saint André de Ramats (1739). Particulièrement remarquable le manuscrit en occitan de Saint Antoine de Névache, écrit au début du XVI probablement par un jeune homme de Bardonecchia.

 

Références :


 

@ 2004 François Darbois   

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